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Pour sa troisième exposition à la Galerie Odile Ouizeman, Laurent Pernot nous invite à méditer sur les formes possibles de l’espérance, en guise de manifeste dans un contexte actuel dominé par la peur et les incertitudes.


A titre d’avant-propos, "The Hope That Still Remains" fait écho à une citation célèbre du Journal d’Anne Frank, parole lumineuse jaillie du ventre sombre de l’Histoire: "I don't think of all the misery but of the beauty that still remains".


Conçue comme un vaste paysage au temps suspendu, l’exposition est composée d’oeuvres récentes et inédites qui témoignent d‘un attachement continuel à des médiums variés et mêlés de correspondances poétiques. On retrouve des thèmes chers à l’artiste qui sont l’immanence, l’éphémère, la Nature.


Au coeur de son projet, l’exposition s’articule autour d’un concept psychanalytique qui prend ici tout son sens au regard des oeuvres présentées: la Sublimation. A l’origine, formulée par Freud dès 1905 dans ses "Trois essais sur la théorie sexuelle", la notion de Sublimation correspond à la conversion de pulsions sexuelles en des expressions qui lui sont étrangères, par exemple les oeuvres de l‘art et de l’esprit. Sans parvenir à édifier une théorie complète, Freud adjoindra aux forces de la libido les pulsions de destruction et de mort. Dans cette perspective, d‘innombrables chefs d‘oeuvre historiques illustrent ce concept, on pense à des artistes exemplaires comme Bosch, Caravage, Géricault, Picasso et Rodin, parmi les plus célèbres.

I hope that still remains

Au coeur de son projet, l’exposition s’articule autour d’un concept psychanalytique qui prend ici tout son sens au regard des oeuvres présentées: la Sublimation

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