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Dérivé de vestigare, le vestige est une invitation à « suivre à la trace ». Une trace qui par essence nous échappe, une présence sensible évoquant la nécessité de ne pas oublier certains aspects essentiels de notre existence, la fragilité humaine, sa vulnérabilité. Dans cette exposition, le vestige oscille entre le visible et l’invisible. S’agit-il d’un engagement à retrouver les images de civilisations enfouies dans nos mémoires ? Les œuvres de Shahar Yahalom, Iris Levasseur et Coraline de Chiara nous invitent avec force et vigueur, à parcourir une histoire dont les images entrent souvent en collision temporelle.


Utilisant le dessin, la peinture, la sculpture ou la vidéo, elles produisent des figures dont la puissance suffit à secouer le filtre anarchique de nos mémoires. Leur matérialité permet alors à notre regard de s’éveiller, de s’émerveiller aussi, sans être mobilisé vers une simple séduction des images. La radicalité est en effet un point commun à ces trois artistes qui montrent la nécessité de faire face au réel. Les interventions qu’elles pratiquent sur la matière sont alors effectuées avec une énergie contaminante

Dialogues

Dans cette exposition, le vestige oscille entre le visible et l’invisible. S’agit-il d’un engagement à retrouver les images de civilisations enfouies dans nos mémoires ?

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