En 1968, Bullitt, le film de Peter Yates avec Steve McQueen, donne naissance à la poursuite automobile moderne. Une scène mythique dans les rues de San Francisco. La ville comme décor, la vitesse matérialisée.
Pour son solo show à la galerie Odile Ouizeman, Guillaume Cabantous emprunte au cinéma ce fameux titre et joue avec les références qui ont construit son regard d’artiste. Il nous projette dans un univers familier, mélange les références artistiques à celles de la culture urbaine, et fait entrer Otto Dix ou Rembrandt en communication avec des figures du skateboard comme Jason Lee ou Franky Hill. Il est toujours question de dynamique, de lignes et de vitesse mais ses questionnements de sculpteur rebondissent aussi dans des dessins aux couleurs et aux lignes explosives. Guillaume Cabantous prend ici le temps de mieux nous raconter une récente histoire contemporaine.
Bullit
Guillaume Cabantous emprunte au cinéma ce fameux titre et joue avec les références qui ont construit son regard d’artiste.