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Depuis plus de 60 ans, l’attachement pour le minimalisme et l’abstraction reste fort dans l’identité picturale coréenne. Souvent délicate et subtile, elle a intégré le paysage artistique français au début des années 1990, grâce notamment à l’école de peinture Dansaekhwa. Depuis, une nouvelle génération d’artistes coréens, arrivés il y a une dizaine d’années en France, participe au dynamisme de la scène artistique parisienne, renouvelant matières et techniques traditionnelles dans un panorama de médiums et de pratiques contemporaines. Leur travail s’éloigne alors peu à peu des écoles de peinture qui ont façonné l’histoire de l’art contemporain de la Corée. Ils abandonnent désormais un langage plastique commun, souvent préoccupé par une dominante esthétique, au profit d’une exploration de l’humain, de la nature et s’interrogent sur la pluralité des expressions et des potentialités plastiques. 

Une autre scène de Corée propose un nouveau regard sur cette diversité artistique dont les œuvres nous offrent un aller-retour entre attachement culturel et recherche contemporaine. L’exposition explore la relation entre le tangible et l’immatériel, le visible et l’impénétrable au travers d’un langage avant tout organique et spirituel.

Une autre scène de Corée

Dans sa poursuite d’échanges et de dialogues avec la création contemporaine internationale, après Une autre scène du Liban en 2020, la galerie Odile Ouizeman est aujourd’hui heureuse d’accueillir, sous le commissariat de Lisa Lebel, quatre artistes coréens de la même génération venus s’immerger à Paris. Jihee Han, Joowon Jo, Seunghwan Lee et Hyeoki Kwon

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