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La série New Economy pose la question de la mondialisation confrontée au changement de paradigme dû à la pandémie. La mauvaise passe que traverse l’humanité engendre des turbulences économiques partout dans le monde et constitue notamment une menace pour les échanges commerciaux, impactant de facto le fragile équilibre lié à ce système à l’échelle de pays entiers.

Métaphoriquement, la série recycle des pièces de monnaie frappées à l’effigie de dirigeants historiques ou contemporains, de leaders politiques ou de personnages mythiques, incarnant des opinions divergentes voire contraires tant sur le plan politique qu’économique. À présent, ces symboles apparaissent désormais masqués et semblent universellement d’accord sur un point : une époque proche de l’asphyxie.


Paradoxalement, la série New Economy n’est pas matérialisée sous forme de pièces frappées en métal précieux tels que l’or ou l’argent, mais éditée sous forme de timbres, procédé moins coûteux, certes, (Low Economy, Système D, Arte Povera) mais néanmoins symboliquement susceptible d’être expédiée aux quatre coins du monde et de contaminer l’opinion par son message : la question d’une expansion tous azimuts et d’un enrichissement perpétuel se heurte à la celle d’un repli sur soi et le recours à des moyens de survie simples et peu onéreux.


Art politique ayant pour titres des propos séditieux tels que « In Gold we Trust » « Resist with Mao Collar Mask » « Toxic Value, or Big Mouth ? » « Bijoux de la Reine, ou Valeur Refuge? » « New Deal, But Not Golden Age » « Mascara o Muerte » etc... la série, tout en tournant en dérision des symboles ou des mythes érigés en valeur sûre, alerte sur l’urgence de repenser un nouveau genre d’économie.

Project room : New Economy

La série New Economy pose la question de la mondialisation confrontée au changement de paradigme dû à la pandémie.

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